À PARTIR DE 14 OCTOBRE, 2025:

UN THÈME DE MÉDITATION POUR CHAQUE SEMAINE
PUBLIÉ ICI LES MARDIS…

SUGGESTIONS POUR MÉDITATION:

* En partant, lisez l’article pour cette semaine.

* Puis, commencez votre méditation en écoutant cette vidéo de méditation guidée; elle dure moins de 5 minutes. Elle vous ouvrira la porte de l’espace méditatif.

* À la fin de la vidéo, repensez au thème que vous venez de lire, et continuez votre méditation.

Cette méthode combine les bénéfices de la méditation guidée et de la méditation thématique.

Vous pouvez la pratiquer quand et où vous le souhaitez...

8 – Article pour le 2 Décembre ,2025 – Conscience et Pleine Conscience

Nous sommes conscients de beaucoup de choses tout au long de la journée. La plupart des objets de notre conscience sont externes, comme les nuages, la pluie et la sonnerie de la minuterie du four. Nous nous concentrons généralement sur les sensations ; ainsi, nous serons également conscients d’une douleur à l’estomac, si nous en avons une. 

La pleine conscience ajoute trois éléments à la conscience :

1. Elle inclut la conscience des pensées, des émotions et des états mentaux.

2. Elle inclut la conscience des jugements. Ainsi, si un pot de confiture résiste à nos tentatives pour l’ouvrir, nous sommes conscients de nos pensées négatives à son égard. Nous pouvons séparer le jugement de la conscience. Cela rend possible une observation sans jugement.

3. Elle inclut se souvenir de quelque chose intentionnellement, et ‘garder quelque chose à l’esprit’. Ainsi, si nous sommes conscients du changement climatique, nous résistons à l’envie d’acheter des choses inutiles.

Bon nombre de nos actions sont alimentées par l’inconscient.

Freud appelait le côté inconscient de notre esprit le « id » et il le visualisait comme un cheval monté par l’ego conscient, le cavalier.

Un cavalier peut donner l’impression d’être aux commandes, mais la réalité est parfois tout autre. Ma propre expérience de l’équitation n’a pas été très encourageante. Le premier cheval sur lequel je suis monté a décidé de se coucher et de rouler par terre pour se gratter le dos, avec moi sur la selle !

Le deuxième est allé se rafraîchir dans l’eau alors que nous passions près d’un lac.

Une histoire Zen racontée par Thich Nhat Hanh confirme que l’esprit rationnel n’est pas toujours aux commandes. Dans cette histoire, un homme qui se trouve sur la place du village voit passer son bon ami au galop sur un cheval.

« Où vas-tu ? » lui crie-t-il.

« Je ne sais pas, demande au cheval », lui répond son ami en disparaissant dans un nuage de poussière…

Être humain est paradoxal.
Voici un exemple : Einstein était un fumeur de pipe. Malgré toute son intelligence, il pensait que fumer est bon, car cela nous aide à rester calmes. Il est mort d’une rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale liée au tabagisme.
Malgré la plasticité de cerveau, Nos vieilles habitudes résistent au changement. Norman Doidge appelle cela le Paradoxe de la Plasticité.

Suggestion pour la pratique : Méditez avec un sourire, et passez en revue vos vieilles habitudes…

7 – Article pour le 25 Novembre, 2025 – L’importance d’une pratique régulière

Autour de 90 % des débutants en guitare abandonnent après peu de temps, principalement parce qu’ils n’ont pas la persévérance nécessaire pour s’entraîner.
Je pense qu’un nombre similaire de personnes arrêtent également la méditation…

Pourquoi est-ce que je compare la guitare à la méditation ?

Parce que ces deux activités sont des exemples de comment l’esprit peut modifier le cerveau. Lorsque vous regardez un guitariste accompli jouer, cela ressemble à la magie ; mais en réalité, cette personne a modifié son cerveau grâce à une pratique régulière. Aujourd’hui, ce qu’il fait lui semble tout à fait normal.

Des recherches récentes confirment que cela vaut également pour la méditation : une pratique régulière modifie certaines régions du cerveau. Bon nombre des bienfaits reconnus de la méditation sont dus à cette modification, qui ne se produit qu’avec une pratique régulière.

Pourquoi les gens ne pratiquent-ils pas la méditation régulièrement, même lorsqu’ils souhaitent en tirer les bienfaits ? Voici quelques raisons possibles :

•    Les effets bénéfiques ne sont pas toujours aussi immédiats que ceux d’une barre de chocolat.
•    D’autres activités, comme regarder la télévision ou lire un livre, semblent plus agréables.
•    La méditation n’apporte pas de bénéfices immédiats, comme une augmentation de vos revenus.
•    Vous ne savez pas comment améliorer votre pratique de la méditation.
•    Vous n’avez pas le temps.
•    La méditation est souvent présentée de manière exagérée dans les médias. Votre expérience n’est peut-être pas à la hauteur.
•    Vous oubliez de méditer.

Prenez quelques secondes pour réfléchir si l’une de ces raisons s’applique à vous.
Ensuite, voyez si vous pouvez trouver des moyens d’améliorer votre pratique.

Voici quelques suggestions :

•    Essayez de méditer le matin au réveil ou le soir avant de vous coucher.
•    Une courte période de méditation vaut mieux que pas de méditation.
•    Méditez en écoutant une chanson de méditation ; vous en trouverez sur YouTube, sur ma chaîne.
•    Une vie de famille bien remplie ? Cachez-vous quelque part pendant 10 minutes avec l’un de ces articles et L’ESPACE MÉDITATIF sur votre téléphone…

Bonne chance!

6 – Article pour le 18 Novembre 2025: 3 Leçons tirées de la tradition Zen 

* Qui dit « Aïe » ?

Le corps s’exprime par des sensations. L’esprit interprète et juge ces sensations comme bonnes, mauvaises, agréables ou douloureuses.

Ce n’est pas le corps qui dit « Aïe ». C’est le cerveau. Le corps ne connaît pas des mots. Lorsque nous abandonnons les histoires et les drames qui proviennent du cerveau et que nous nous abandonnons à la respiration, l’esprit commence à se calmer. Essayez, et vous le verrez : le simple fait de suivre la respiration calme rapidement l’esprit.

* Ne vous inquiétez pas pour des broutilles.

Facile à dire, mais sur le moment, les petites choses peuvent sembler très importantes ! Faites cette expérience : approchez votre petit doigt très près de votre œil, de manière à ce qu’il touche presque vos cils. Remarquez comme ce petit doigt semble maintenant plus grand que la maison d’en face !

Nous pouvons perdre notre perspective lorsque nous nous abandonnons à nos pensées. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous voulons plutôt nous abandonner à notre respiration.

* « Une pièce perdue dans la rivière se retrouve dans la rivière », dit un proverbe Zen.

Si vous avez perdu votre tranquillité d’esprit dans la vie quotidienne, c’est là que vous devez la retrouver !

Comment ?

Restez dans l’espace méditatif, ou du moins à proximité. Cela vous permettra de répondre aux choses plutôt que d’y réagir.

Les périodes de méditation sont utiles, mais vous devez vous souvenir de ce qu’est la paix et la mettre en pratique aussi dans votre vie quotidienne…

5 – Article pour le 11 novembre 2025: Inspirations de Rumi, le poète Sufi

Tu es comme une perle au fond des profondeurs,
te demandant à l’intérieur de ta coquille :

« Où est l’océan ? »

La perle fait partie de l’océan ! Il n’y a pas de perle sans océan !

L’ego a tendance à se considérer comme séparé du tout. L’ego n’a pas tout à fait tort.

La vision non dualiste du Zen voit ce point sans s’en émouvoir outre mesure :

« Séparé » et « Un avec » ne sont pas des opposés. Ils sont complémentaires.
Ce type de complémentarité définit, entre autres, les relations intimes.

Considérez-vous le HAUT et le BAS comme des opposés ?
Considérez qu’il n’y a pas de HAUT sans BAS !

Il en va de même pour les HOMMES et les FEMMES.

Lorsque des pensées surgissent pendant la méditation, considérez les mots et les notions qu’ils représentent sous cet angle non dualiste.

Vous avez entendu dire qu’il existe une fenêtre
qui s’ouvre d’un esprit à l’autre,
mais s’il n’y a pas de mur, il n’est pas nécessaire
d’installer la fenêtre ou le loquet.

Voyez le lien entre ce quatrain et le verset ci-dessus.
C’est le sentiment de séparation qui crée les murs.

Pourquoi restez-vous en prison alors que la porte est grande ouverte ?
Sortez de l’enchevêtrement des pensées empreintes de peur. Vivez dans le silence.

Ici, RUMI fait référence à nos attitudes et à nos pensées qui nous emprisonnent. La dernière phrase, « Vivez dans le silence », fait référence au silence intérieur de la méditation.

J’ai besoin d’une bouche aussi large que le ciel
pour exprimer la nature d’une personne authentique, d’un langage
aussi vaste que le désir.

Les poètes, les auteurs-compositeurs, les peintres et les sculpteurs y parviennent, même s’ils n’ont pas une bouche aussi grande que le ciel ! Considérez que le sculpteur qui a fait une sirène en marbre disait quelque chose sur des femmes…

J’appartiens au Bien-aimé, j’ai vu les deux mondes
comme un seul ; et je connais, et je fais appel à lui.

Bien-aimé est le mot qu’utilise Rumi pour désigner la nature, la Terre, la réalité, ou Dieu (votre choix). Ce n’est pas scientifique, mais émotionnel et connectif.
Les deux mondes sont la dualité qui est partout.

Suggestions pour la pratique :
Si l’un de ces vers vous touche, recopiez-le et placez-le à un endroit où vous le verrez souvent.
C’est ce que j’ai fait avec les deux vers suivants. Découvrez le résultat ici :

https://www.youtube.com/watch?v=l3Jp-q7V6qk

Que la beauté que vous aimez soit ce que vous faites.

Ne demandez pas ce que l’amour peut faire ou accomplir,
Regardez les couleurs du monde.

4 – Article pour le 4 novembre 2025: EMBRASSEZ LE TIGRE, RETOURNEZ À LA MONTAGNE

Voici une métaphore qui vient du temps où je pratiquais le Tai-chi. « Embrassez le tigre, retournez à la montagne » est le nom d’une séquence au début de la deuxième étape de la forme Yang. Les mouvements imitent cette phrase, les bras se croisent sur la poitrine pour imiter une étreinte, puis s’ouvrent, une main haute et l’autre basse, pour dessiner une montagne.

Métaphoriquement, la « montagne » symbolise un lieu de paix et de sérénité. Il y a longtemps, les moines taoïstes vivaient dans des monastères construits au sommet des montagnes difficiles d’accès. Là, ils étaient à l’abri de l’agitation qui régnait en bas.

Le « tigre » représente le marché animé du village, avec ses pickpockets, ses marchands malhonnêtes aussi bien qu’honnêtes, et le long trajet à pied à travers les forêts et les rivières en crue. Les taoïstes se rendaient au marché pour acheter ce dont ils avaient besoin. Ensuite, ils rentraient chez eux sur la montagne. Pour rendre cette métaphore vivante, vous pouvez considérer le tigre comme toutes les choses stressantes de votre vie, telles que conduire dans le trafic, s’occuper de vos finances, les exigences de votre travail, ainsi que le stress lui-même.

« Embrasser tout cela ? » pourriez-vous protester !
Ici, « embrasser » signifie accepter, ainsi que connaître intimement. Je n’ai pas rencontré des tigres, mais j’ai rencontré un animal pareil, un léopard ; et je sais par expérience qu’un léopard que l’on connaît est moins dangereux qu’un léopard que l’on ne connaît pas. Lorsque nous vivions dans les Cantons-de-l’Est, je connaissais une femme qui avait un léopard comme animal de compagnie. Elle l’embrassait littéralement. Après m’être familiarisé avec lui, un jour j’avais assez de confiance pour conduire avec ce léopard sur le siège arrière—tout en gardant un œil sur le rétroviseur, bien sûr !

Le tigre du stress peut faire mal. Il a des griffes acérées. Certaines personnes ne connaissent pas intimement cet animal. Elles ne savent pas pourquoi la joie semble avoir disparu de leur vie. Beaucoup ne savent pas ce qui leur arrive, même lorsqu’elles font une dépression. Apprenez à bien connaître le tigre du stress. Apprenez à reconnaître ses empreintes et à savoir ce que l’on ressent lorsqu’il grimpe sur vos genoux.

Puis retrouvez la paix et la sérénité grâce à la méditation. La paix est à votre portée. Profitez-en.

Neutralisez le stress de la journée avec de périodes de méditation.

Considérez que « la montagne » est votre chez-vous.

Cela implique de former de nouvelles habitudes. Les habitudes prennent du temps et nécessitent de la répétition pour se former. Pensez au temps qu’il vous a fallu pour faire du patinage, ou pour apprendre à conduire.

Certaines personnes embrassent le tigre, puis se plaignent du caractère stressant de la vie moderne. Pas une bonne idée. Au lieu de vous plaindre, faites ce qu’il faut.
Prenez le temps de méditer. Retournez à la montagne.

3 – ARTICLE pour le 28 octobre 2025: RESPIREZ, SOURIEZ

Imaginez une personne calme et sereine… pendant seulement 20 minutes par jour ; pendant qu’elle est assise sur son coussin de méditation. Serez-vous impressionné ?

Au Village des Pruniers, nous regardions Thich Nhat Hanh marcher, parler, et s’assoir. Il donnait un enseignement du Dharma par sa simple présence. Ses discours étaient riches en sagesse, et aussi en informations : il était comme Wikipédia sur deux pieds ; écrivant au tableau les versions chinoise, sanskrite, vietnamienne, anglaise et française des termes et dictons traditionnels.

Un jour, après son discours, je me suis faufilé vers l’avant pour voir ce qu’il y avait sur son lutrin. Je m’attendais à voir toutes sortes de notes dans différentes langues. Au lieu de cela, il n’y avait qu’un seul mot, écrit en grosses lettres : BREATHE (RESPIRE).

RESPIREZ et SOURIEZ expriment l’essence de l’enseignement de Thich Nhat Hanh. Ces deux mots étaient partout au Pruniers : dans les cuisines, les salles à manger, les toilettes, à l’entrée des douches, et au-dessus des urinoirs.

« La méditation peut être pratiquée presque partout : assis, en marchant, allongé, debout, même en travaillant, en buvant et en mangeant », a écrit Thich Nhat Hanh.

ENTRER DANS L’ESPACE MÉDITATIF est présenté ici comme la manière de commencer une période de méditation.
Mais considérez que le véritable défi n’est pas seulement d’entrer dans cet espace, mais d’y rester. Être calme, paisible et ouvert est bon, non seulement pendant la méditation, mais aussi lorsque vous êtes en retard quelque part, que vos enfants se comportent mal, ou que vous êtes confronté à des défis au travail. Sinon, vous risquez de faire ou de dire des choses qui aggraveront un problème au lieu de le résoudre.
Entrer dans cet espace est aussi ce que je fais le soir avant de m’endormir.

Ici, « RESPIREZ » signifie laissez le corps respirer ou ne faites qu’un avec la respiration.
Dépassez votre ego. Soyez vous-même.

« SOURIEZ » fait référence à un visage détendu.
« Le visage est le miroir de l’esprit », dit un proverbe. Un visage détendu est le miroir d’un esprit détendu. La prise de conscience de la tension dans les muscles du visage et des rides d’inquiétude sur le front sont des éléments importants d’un scan corporel.

« RESPIREZ, SOURIEZ » résume la prise de conscience, et la transformation : respirez lentement par le ventre et détendez vos muscles, y compris ceux du visage. Lorsque vous êtes détendu, tout votre corps sourit avec votre visage. Pratiquez cet exercice lorsque vous êtes arrêté à un feu rouge, pendant que votre dîner chauffe sur la cuisinière, et dans les moments difficiles. Pratiquez-le tout au long de la journée.

2 – ARTICLE POUR LE 21 octobre 2025 : LE LANGAGE NOUS INDUIT EN ERREUR !

Nous avons tendance à dire des choses comme « mes yeux », « mon cœur » et « mon corps ». Cela donne l’impression que ces parties du corps sont des accessoires, comme un sac à main. En réalité, nous n’avons pas de corps, nous sommes un corps. Nous sommes constitués de yeux, d’un cœur, d’organes sexuels et du reste. Enlevez tout cela, et que reste-t-il ?
Où est allé le « je » ?
Nous utilisons le même langage possessif pour nos enfants, nos parents et nos partenaires intimes.
« Ma femme » est une expression courante ; pourtant, on ne peut pas posséder une autre personne, pas plus qu’on peut posséder un nuage ! Plus problématique encore, cette femme qui est « la vôtre » vous considère aussi comme « la sienne » ! Ce sentiment de double propriété est souvent source de problèmes ; dans le pire des cas, il alimente les quelque 50 000 féminicides par an dans le monde. Il est également à l’origine d’une grande partie du stress que nous créons.
Qui est cette personne qui possède des parties du corps, et d’autres êtres humains ? Dans le Zen, nous reconnaissons que le « je » est fondamentalement une construction mentale.
Oui, c’est utile ; cela nous aide à naviguer notre vie. Mais ne le prenez pas trop au sérieux. Sachez que les enfants font tout une histoire de ce « moi » et ce « mon ». Ils pleurent et piquent des crises à cause de la possession d’objets comme des jouets.
Grandissons !
Et surveillons notre langage.

Au cours des nombreuses étés que j’ai passés au Village des Pruniers, je n’ai jamais entendu Thich Nhat Hanh parler de lui-même en utilisant le pronom « moi ». Ses enseignements mettent l’accent sur l’absence d’un moi individuel et séparé. Au lieu d’utiliser « moi », il utilisait fréquemment « nous », « notre » et des expressions qui soulignent l’interdépendance.
Une exception est son célèbre poème « Appelez-moi par mes vrais noms ». Ici, il utilise délibérément « moi » afin d’élargir cette notion : notre sentiment d’identité est pluriel plutôt que singulier.
Pensez aux nombreuses identités qu’une personne peut avoir simultanément, telles que maman, papa, gérant, fils, fille, enseignante, voisine, soldat, policier, infirmière, dentiste ou patient… Plus important encore, ces identités sont parfois le résultat de la société dans laquelle on vit et de sa vision du monde. Les soldats russes qui combattent en Ukraine, bombardent des villes et tuent des femmes et des enfants ont des identités qui leur ont été conférées par la société. Pouvons-nous éprouver de l’empathie pour eux ?

Dans son poème, Thich Nhat Hanh répond OUI.

Pour en revenir aux mots possessifs tels que « moi » et « mien » : les éviter délibérément présente des avantages pratiques. Cela nous aide à garder à l’esprit l’existence onirique de notre sentiment d’identité.

Cela améliore à son tour nos relations et notre rôle de parents. Cela réduit également le stress.

John Lennon était sur la même longueur d’onde dans sa chanson Imagine :

Imaginez qu’il n’y ait pas de possessions
Je me demande si vous le pouvez
Pas besoin de cupidité ni de faim
Une fraternité entre les hommes.

Imaginez tous les gens
Partageant le monde entier.

1. ARTICLE POUR LE 14 octobre 2025 :
RESTER CENTRÉ, ET POURSUIVRE SON PROPRE CHEMIN

Vous vous énervez contre les gens ? Contre le responsable au travail, contre d’autres chauffeurs sur la route, ou contre des politiciens ? Voici une façon de voir ces gens :

« Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus » est une bonne métaphore pour comprendre la variété des personnes en termes de caractère et de mentalité. Élargissons cette métaphore : en réalité, notre diversité ne se limite pas aux expatriés originaires de ces deux planètes. Parmi nous, il y a aussi des gens qui viennent des autres planètes : de Mercure, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

Il y a aussi des personnes qui viennent de la Terre.
Bouddha est l’un d’eux. Sa posture emblématique, assise avec sa main touchant la Terre,
en témoigne : il est bien ancré et terre-à-terre.

Soyons comme lui. Soyons terre-à-terre et calmes lorsque nous accueillons les mercuriens, saturniens et les Neptuniens. Et surtout, ceux qui viennent d’Ur-anus !

Et aussi de Jupiter — Jupiter est le nom latin de Zeus, le roi des dieux. Il sait tout.
C’est inutile de se disputer avec les Jupitériens !

Les Mercuriens ? Ne vous fiez pas aux eux ! Mercure est le nom latin du dieu grec Hermès, qui est un filou. Ne vous fiez pas aux Neptuniens non plus, qui, à l’instar du dieu romain de la mer, sont imprévisibles et parfois de mauvaise humeur.

Et Saturne ? Dans la mythologie, Saturne est un père terrible : il a dévoré ses propres enfants !

Oui, notre belle planète attire de nombreux extraterrestres métaphoriques, dont la personnalité ne correspond pas toujours à la nôtre !
Mais c’est ainsi la vie, c’est le monde dans lequel nous vivons.

« Sois comme la Terre qui accueille toutes choses avec sérénité », se disait Bouddha en touchant la Terre. En effet, pour la Terre, la pluie est correcte, la grêle est correcte, la neige est correcte. Le soleil est acceptable, et les jours nuageux sont acceptables. Les papillons sont bien, et les guêpes aussi.

Nous ne nous énervons pas lorsque la température extérieure chute ; nous allumons le thermostat.
Faisons de même et retrouvons notre sagesse intérieure au lieu de nous énerver. Sourions aux extraterrestres qui nous entourent et font leur truc.
Faisons également le nôtre. Restons calmes, terre-à-terre, et en contact avec nos propres valeurs, en travaillant, en jouant, en élevant nos enfants, et dans nos relations intimes.

En méditant avec ce thème, touchez la Terre avec les bouts des doigts d’une main,
comme le Bouddha. Mettez-vous à sa place.
Trouvez l’équanimité dans votre cœur.
Ne laissez pas les autres déterminer votre état d’esprit.
Et, restez centré avec chaque respiration.

DERNIÈRE PROGRAMME:

LE BOUDDHA EN NOUS

(GUIDÉE PAR JOSEPH EMET)

« Bouddha signifie le Bouddha en nous » écrit Thich Nhat Hanh dans Le Cœur de l’Enseignement du Bouddha.
Pour beaucoup d’entre nous, le premier Bouddha de cette phrase est le Bouddha historique, celui que nous reconnaissons dans ses images, assis en posture du lotus.
Que signifie le deuxième Bouddha, « le Bouddha en nous » ? Et comment atteindre l’unité de ces deux Bouddhas dont parle Thich Nhat Hanh ?
C’est important, car c’est là que réside la différence entre une pratique religieuse où l’on suit les enseignements d’un personnage historique, et la pratique Zen où l’on cultive l’état d’esprit de cette personne qui a produit les enseignements. L’un des problèmes liés au fait de suivre des enseignements qui remontent à très longtemps est qu’ils peuvent contenir des éléments d’une vision du monde dépassée, comme le patriarcat ou le puritanisme.

La pratique Zen est la clé pour vivre avec équanimité, un cœur aimant, et un état d’esprit holistique qui voit la nature interconnectée de la réalité.
Au cours des quatre prochaines semaines, nous explorerons la pleine signification de la vision Zen.

Veuillez envoyer un message à Joseph à josephemet @ gmail.com si vous avez l’intention d’assister à ces sessions. (Svp enlevez les espaces autour de @)